Michelle Tajan se penche sur le monde d’avant

VIE DES VILLAGES – SABAILLAN

Celle que l’on surnomme affectueusement « l’auxiliaire », pour son travail acharné sur la mémoire des poilus du Savès, se penche à présent sur le petit patrimoine de sa commune.
La Sabaillanaise Michelle Tajan revient avec un triptyque littéraire « Vivre en nos villages », inspiré de ses « balades dans le milieu rural » : « L’eau à Sabaillan », « Évasion à Sabaillan » – « sans prendre l’avion », rigole-t-elle – et « La complainte de l’édifice ».
« Mon désir est de raconter et de partager la vie du village. Mais surtout faire découvrir des points, ce que l’œil voit mais qu’on ne garde pas en souvenir. Ce travail a débuté avant 2014, mais j’ai tout mis en attente car je m’occupais du centenaire de la première guerre mondiale, et de mon travail de conseillère municipale. »
Celle qui se définit plus comme « rêveuse qu’historienne » a pris « beaucoup de plaisir » dans ses promenades découvertes. Elle veut avant tout restituer des ambiances, des saisons, des couleurs, des formes et « des partages avec les propriétaires des puits que l’on peut observer ».
Elle a même nommé les puits… « Quand je les regardais, ils me ramenaient à une image de puits en état de fonctionnement. »
Dans l’église, actuellement en restauration, elle n’hésite pas à dire qu’elle a révélé « les trésors comme l’harmonium d’origine qui date du début du 19ème ». Un travail pour lequel elle n’a pas hésité à pousser les portes des archives départementales et du diocèse.
À peine les trois ouvrages imprimés, que Michelle rédige déjà un quatrième volume : « L’art du terrien », qui sera disponible pour la rentrée de septembre.
En attendant, Michelle Tajan sera en séances dédicaces le vendredi 25 juin, de 18 h à 20 h, à la librairie Buissonnière, route de Lombez, à Samatan, et le samedi 26 juin, de 17 h 30 à 20 h, au musée paysan d’Émile, avenue de la Bourdette, à Simorre.