Sobriété énergétique et restauration scolaire au menu

Nizas – Conseil communautaire du 7 décembre 2022

Aménagement de développement durable du territoire – délibération de principe pour l’extinction de l’éclairage public dans les Zones d’activités économiques (ZAE).

L’envolée des cours de l’énergie (+15% au 1er février 2023 pour les particuliers) poussent les collectivités territoriales à agir, d’autant plus qu’elles s’approvisionnent sur le marché « libre » (non soumis au tarif réglementé).

Sans plus attendre, la Communauté de communes a mis en place un suivi régulier de la consommation énergétique de son patrimoine avec l’objectif de diminuer les consommations d’énergie (et diminuer par la même occasion la pollution lumineuse néfaste pour la biodiversité). Et, dans la dynamique engagée par les villes de Lombez et Samatan, la collectivité souhaite procéder à l’extinction de l’éclairage dans les ZAE. Cette extinction étant du pouvoir du maire, la Communauté de communes va cependant solliciter le Syndicat départemental d’énergie du Gers (Sdeg) pour en étudier les possibilités.

Tout en validant ce principe, les élu(e)s s’engagent à inciter les artisans, commerçants et chefs d’entreprises des ZAE à respecter l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à l’allumage et l’extinction des installations d’éclairage des bâtiments professionnels.

Restitution des conclusions de l’étude de faisabilité pour la transformation des cantines en liaisons froide en cantines autonomes.

« Lançons une étude pour toutes les écoles. » Le 26 janvier 2021, les vice-présidents Raymonde Dambielle et Thierry Bonnefoi émettaient cette idée lors d’un conseil communautaire où il fut question du devenir de la restauration scolaire (cliquez sur le lien).

Ce 7 décembre, les élu(e)s prennent connaissance d’une étude débutée en avril de cette année. Trois scénarios ont été dévoilés : maintien du fonctionnement actuel, cuisine de production sur chaque site et fonctionnement « hybride ».

Si l’on se base sur les scénarios 2 et 3, il en ressort deux tendances fortes : nécessité d’augmenter la surface des cuisines actuelles – pas simple dans certains cas – et investissement compris entre 2,49 à 3,10 millions d’€.

« Et le 4ème scénario d’une cuisine centrale ? », interroge le maire de Tournan, Jean-Luc Mimouni. On lui rétorque que celui-ci n’a pas été retenu lors du débat de 2021. « Il serait bien de le chiffrer, insiste l’élu tourmanais. Étant donné que nous n’avions pas ces données à l’époque pour comparer. » Le principe d’une étude complémentaire est retenu.

À suivre