Un été dans le Savès – Passerelles enchanteresses

Lombez

Un été dans le Savès, la série de l’été.

Ni incendie ni noyés. Que du bonheur autour des passerelles ! Une vraie fête populaire et démocratique avec, en prime, un soleil rayonnant.
Vendredi 16 juillet 2021, 16 h. Sur le parvis de la mairie de l’ancienne cité épiscopale, on ne se bouscule guère pour le lancement de la « Fête des passerelles »[1]. Un trio musical tente de mettre de l’ambiance… Survient alors, tel un diable sortant de sa boîte, un clown effrayant muni d’un mégaphone et d’un martinet. L’affreux jojo bat le rappel des troupes ! Le bon peuple se met alors en branle. Et la procession débute… Direction l’esplanade de la Grangette avant d’arriver au Golgotha.
Déjà, sur le chemin reliant les deux petits ponts, une femme fatigue et s’arrête au premier banc venu. Première station ? Allez un effort ma p’tite dame, le spectacle en vaut la chandelle.

Sueurs froides

De l’autre passerelle (côté Cathédrale, en attendant un nom), on afflue également pour assister à une représentation équestre. À l’endroit même où, jadis, se trouvait un champ de courses ! Nous ne l’inventons pas. « C’est écrit sur les panneaux réalisés par madame Caille », nous précise Marie-Thérèse… Caille. Alain, sors de ce corps !
La magie du canasson joue toujours à fond. D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas et salue ce mélange de Zingaro, d’esprit chevaleresque et de cosaques du tsar. Et lorsque les cavaliers jouent avec le feu sur cette paille si sèche, plus d’un a des sueurs froides… Mais comme dit un homme averti : « Y a un pompier volontaire dans l’assistance ».

Baloche

Le lendemain, on y croise des ânes matinaux et des acrobates en rappel. Mais le plus marrant dans l’histoire, c’est lorsque vous voyez Marie-Thérèse, avec sa faconde légendaire, jouer les apprenties conseillères en séjour auprès d’un groupe de bretons.
Quant aux montgolfières annoncées comme le clou de ces deux jours, elles ont peiné à décoller… Et ce avec trois bonnes heures de retard. Pourquoi ? Les gros ballons sont capricieux au vent.
Mais pour la clôture de la fiesta, « y avait du monde au baloche », nous a-t-on assuré. Et pas le moindre incident à déplorer. Quand on vous dit que c’était une fête démocratique et populaire !

[1]« Une fiesta »,comme le souligne l’un des membres de Lombez Culture, l’autorité organisatrice, pour bien distinguer l’événement d’une inauguration officielle