La Communauté veut redynamiser ses zones d’activités

Lombez & Samatan

Elles sont au nombre de trois (La Tour, La Pouche 1 et 2) et la plus ancienne d’elles a 16 ans. Alors, pour les faire passer de l’adolescence à l’âge adulte, la Communauté de communes a décidé de les rhabiller et de leur donner des vitamines. Elles ? Ce sont les Zones d’activités économiques (ZAE), situées à Lombez et Samatan.
Compétente en matière d’actions de développement économique et d’aménagement de l’espace, la Communauté de communes a commandé un « Diagnostic et étude de redynamisation des zones d’activités » auprès d’un groupe d’ingénierie spécialisé dans l’accompagnement des collectivités territoriales.
Situation économique
Le Savès, territoire infra-urbain[1], a un tissu économique marqué par des espaces et activités agricoles, deux entreprises de renom (Nataïs et Syngenta), une renommée dans la filière du palmipède gras et deux centre-bourgs (Samatan et Lombez) disposant de commerces de proximité.
Faiblesse et handicap
La réalisation et le développement des ZAE ont été pensés de façon autonome sans connexion entre elles et sans intégration urbanistique et paysagère. Dotées actuellement d’une signalétique inadaptée, ces zones souffrent d’une image vieillissante.
Quelles solutions ?
Des actions de requalification de la voirie devront être opérées, notamment en mettant l’accent sur la création de véritables portes d’entrées de ces zones. Il est également prévu de faciliter les déplacements doux (vélo et piéton), de désenclaver certains emplacements, et de fluidifier la circulation. Tout ceci ne pourra se réaliser sans repenser la signalétique et l’esthétique paysagère.
Quand ?
Le complément des études et les procédures de marchés publics vont prendre plusieurs années. Un plan d’actions et de financement pluriannuel va être mis au point.
Pour 2019, une première tranche consistera à installer la signalétique sur l’ensemble des zones de requalification d’une partie de la voirie sur la zone de Samatan (rue Albert Deumié).

[1] « Ce terme désigne les gradients d’urbanité les plus faibles dans les sociétés totalement urbanisées. Situés à une certaine distance des villes, les espaces infra-urbains leur sont néanmoins bien reliés par des réseaux multiples. Leurs habitants appartiennent à la civilisation urbaine. Ainsi ce terme est-il préférable au mot « rural » qui renvoie à un type de société aujourd’hui disparu dans les pays développés et en voie d’extinction ailleurs », selon le géographe Jacques Lévy.