France Harvois, l’écrit comme raison d’être

Lombez

Rencontre avec la nouvelle directrice de la Maison des écritures de Lombez-Occitanie, en poste depuis le 4 septembre.

Elle écrit « tous les jours ». Comme un besoin. « Trois mots, trois lignes, le matin tôt. » Nous ne sommes pas allés jusqu’à lui demander si elle couchait sur papier ses joies ou ses maux. Peu nous chaut de connaître son intimité car France Harvois est bel et bien là dans le Savès comme nouvelle directrice de la Maison des écritures de Lombez-Occitanie.

À 53 ans, elle s’offre un nouveau challenge. On pourrait même dire une nouvelle campagne tellement son impressionnant CV rendrait jaloux un général de l’armée rouge à qui il manque une breloque. Pensez plutôt, elle a démarré comme journaliste – diplômée de la prestigieuse école de Lille – durant douze ans dans le service public télévisuel. « Mais au bout de dix ans, je ne me voyais ni rester à Paris ni continuer dans cette profession. »

Passionnée par « le patrimoine, l’histoire et l’architecture », France replonge dans les études (formation aux Arts et métier) et oriente ses travaux, entre autres, « sur la manière de vivre en montagne », en se posant dans la capitale des Gaules.

L’Auvergnate d’origine a beau se rapprocher des cimes, sa curiosité et sa soif de découverte l’amènent à pénétrer dans l’univers des musées. Ainsi, elle finira par prendre la direction du musée dans le Cantal. Mais comment résister à l’appel de l’écriture…

« Je cherchais à évoluer vers une structure plus souple. Et quand j’ai vu l’annonce de la Maison des écritures, ça a fait bling, bling, bling dans mes yeux ! On ne recherchait pas un profil type et cela m’a plu tout de suite. »

On ressent chez elle l’enthousiasme. « Tout est possible dans une Maison des écritures. C’est un lieu d’accueil et d’invention. Mais aussi un lieu à l’abri pour essayer des choses. » Un endroit merveilleux en somme. Probablement comme la bibliothèque de sa grand-mère maternelle où, enfant, France se promenait. « Il y avait des bouquins partout. » Mais l’histoire ne nous dit pas si l’aïeule écrivait autant qu’elle…